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Grinder et Bandler
Grinder et Bandler
Milton Erickson
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Grinder et Bandler

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2. Communication hypnotique

D’après de nombreuses études, une bonne communication est un outil thérapeutique indispensable. Les neurosciences nous expliquent que la communication hypnotique a des effets positifs tant sur l’efficacité thérapeutique que sur le confort des patients.

La communication hypnotique est une approche centrée sur le patient par opposition à l’approche centrée sur la maladie. Elle s’appuie sur des techniques, le choix des mots, l’écoute, le langage non verbal, le respect du patient, de ses croyances.

Ainsi on peut la séparer en deux catégories :

La communication non verbale :
  • La position du patient et du praticien hypnothérapeute est essentielle. C'est le patient qui choisit.
  • La distance est indispensable. La distance habituelle est définie comme la distance entre celle sociale et celle perso. Le praticien hypnothérapeute doit s’adapter à la demande implicite ou explicite du patient, observer si celui-ci recule quand il s’approche, ou au contraire de ressentir qu’il l’accepte dans sa bulle et au plus près.
  • Si une attitude ouverte et de disponibilité est importante, la synchronisation l’est encore plus. La synchronisation est une autre base du langage corporel de l’hypnose. Elle fait appel aux neurones miroirs. Ce système miroir entraîne chez l’observant une représentation mentale d’un acte-moteur effectué chez l’observé. Mais il est également et surtout, impliqué dans la reconnaissance des comportements affectifs et donc de l’empathie, dans ce qui permet au praticien d’identifier, de comprendre et d’accepter les émotions de son patient. Les neurones miroirs permettent une synchronisation par une mise en phase physique et mentale avec le patient. 
  • Le regard de l’hypnopraticien est un regard long et proche à l’opposé du regard fuyant. Le regard posé sur le patient, avec pudeur et intérêt, permet d’ouvrir la relation. Les expressions des yeux de l’hypnopraticien accompagnent sa parole et ses gestes. 
La communication verbale :
  • L’hypnopraticien parle au présent, utilise un langage simple et positif, contrôle le rythme de sa voix, utilise des pauses et des silences, des suggestions et des métaphores. 
  • Les principes lexicaux et syntaxiques : Le langage doit être simple et adapté au patient en évitant tout vocabulaire spécifique professionnel souvent incompréhensible ainsi que des suggestions négatives. Il existe des mots à connotation négative à éviter : « problèmes, risques, soucis, douleur, nul, dernier, sombrer, abandonner, essayer, mal… », et des mots stimulants à utiliser : « avancer, progresser…, soulager, rassurer, confort, tranquillement, normal… ». 
  • Le Milton modèle/Langage de l’inconscient, englobe les structures linguistiques particulières utilisées par Milton ERICKSON. Son objectif est de créer chez le patient une réalité nouvelle qui lui permettra de changer sa façon de vivre. Il s’agit d’un langage flou et imprécis, la précision est apportée par celui qui écoute, le patient. 
  • Le métamodèle est un ensemble questions ayant pour but de recueillir des informations les plus précises possibles. Il s’agit d’un langage de précision.
  • Les canaux sensoriels permettent à l’hypnopraticien d’adapter son langage à tout moment de la communication. Il cherche à savoir si le patient est plus visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, tactile ou s’il a plusieurs canaux associés. 
  • La PNL (programmation neuro-linguistique) inventée dans les années 1970 par Richard Bandler et John Grinder. Tout au long de notre vie, nous effectuons des programmations(P) de nos façons d’être, de penser, de nous comporter, en fonction de nos expériences. Cette capacité de programmation repose sur nos capacités neurobiologiques(N) à stocker et à organiser l’information perçue du monde extérieur. Le langage (verbal et non verbal) reflète sur le plan linguistique (L) cette manière de nous représenter le monde. L’hypnose est basée sur des techniques de PNL.
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